Nos émotions

Je suis en train de lire un live dont le titre est"Vérités et mensonges de nos émotions".

" Après avoir longtemps inspiré la méfiance, les émotions apparaissent aujourd'hui comme un ultime refuge et un gage d'autheticité:" il faut faire ce qu'on ressent" et " ressentir ce qu'on fait" soit mais si nos émotions nous trompaient?

Il y en a que nous nous cachons à nous même, d'autres que nous nous interdisons d'éprouver parce que nous en avons un jour reçu l'ordre, et d'autres encore que nous croyons les nôtres, mais qui ont été introduites en nous comme un corps étranger......."

A ceux qui comme moi éprouvent beaucoup de difficultés à montrer des émotions parce que leurs parents leur ont démontré que c'était une impardonable faiblesse,( on ne pleure pas en public, ne jamais montrer que ça ne va pas...) à ceux qui comme moi n'osait pas montrer qui ils aimaient car cela ne correspondait pas aux espoirs,( ce garçon n'est pas pour toi, il est moche, cette amie ne t'aime pas vraiment, ce garçon n'a pas d'avenir, c'est un clown, regarde toi tu es riduculeetc.) traditions que sais je d'autre, a tout ceux a qui on reproché d'être froids, distants peu abordables. Je recommande ce livre, sa lecture , à mon avis permet de faire un pas dans la connaissance de soi, à mettre des mots sur des sensations, des malaises, des contradictions des tiraillements intérieurs.

Je vous livre une phrase qui m'a tout d'abord bouleversée, mais qui à sa relecture me fait du bien

" certaines émotions que nous éprouvons comme personnelles ont en réalité introduite de force à l'intérieur de notre personnalité"

" quel parent n'a pas imposé un jour à son enfant de se réjouir d'une perspective pourtant pénible, comme d'aller dans un lieu qu'il n'aime pas ou de rendre visite à une personne avec qui il ne s'entend pas...."

"le problème est que celui qui est invité à manifester autre chose que ce qu'il éprouve risque d'oublier ce qu'il à d'abord ressenti....."

J'ajouterai que celui qui est invité ( parfois avec beaucoup de force accompagné du dénigrement de ses propres émotions) fini par penser qu'il est mauvais, et quelque part il se sent  maudit et estime qu'il ne mérite pas d'être heureux.