A la fin du livre " Moi Bouddha" ,et le climat doit y être pour quelque chose, je me suis retrouvée toute déprimée. Car " la vie n'est que souffrance" Comment mettre fin à cette souffrance? Par la pratique du détachement. " C'est le désir qui engendre la frustration et la frustration qui engendre la souffrance". Je résume. Ce n'est peut être pas ça du tout, mais c'est du moins c'est ce que j'ai compris. Ca me flanque une trouille magistrale de penser qu' un jour je pourrai ne plus avoir de désir. J'ai l'impression que ça me fait avancer d'avoir des rêves à concrétiser. J'en conclus que je ne suis pas prête pour le Nirvana.
Un message d'un sophrologue de ma connaissance tombe à point nommé:
" S'ingénier à se détacher de tout, c'est masquer sa peur, la peur d'être déçu, la peur de souffir....."
Merci à toi
Autre lecture Les quatre vies du saule par Shan Sa ( l'auteur de la joueuese de Go, que j'ai beaucoup aimé). Vous avez peut être remarqué une légère fascination pour la Chine, ça me vient de l'enfance, et pas seulement la littérature, la musique chinoise est ma vision personnelle du paradis C'est merveilleusement écrit, mais bon sang ça me reflanque le cafard ces réincarnations, ça sent le destin, hiératique et immuable, fataliste et désespéré.( mon égo se révolte à la pensée de n'être que poussière dans le vaste univers)
En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu'une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l'amour de siècle en siècle.........
C'est une fable qui a parfois le goût de thé amer.
En ce moment je fuis un peu mon " nid douillet " et je me suis rendue au musée des Beaux Arts pour une visite guidée par un jeune homme enthousiaste. Il nous a parlé avec talent de la peinture d'histoire néo classqie du XIXème siècle
Avant de rentrer j'ai fait un détour par la fnac ( mes achats compulsifs sont toujours des bouquins) j'ai trouvé une petites collections, à mettre entre toutes les mains. C'est drôle et bourré des vitamines. Ce sont des petits guides de conseils " une collection futile mais fondamentale" il y a: comment être belle sans trop souffir, dénicher enfin l'homme de sa vie et comprendre son homme pour mieux l'éduquer. En dehors d'un partie de franche rigolade c'est pas si faux que ça, plein de bon sens, ça parait évident, mais quesqu'y est évident pour les femmes dans certains domaines. J'aime beaucoup parce que c'est pragmatique et factuel.
Dans celui de trouver l'homme de sa vie, l'auteur expose longuement le mythe du Prince Charmant ( Encooore!!!! mais si le mythe à la vie dure même en rabâchant que c'est un mythe, il persiste dans bien des cerveaux féminins)
Dans celui de vouloir être belle c'est le thème de faite vous plaisir avant tout; J'adhère complètement à ce genre de slogan.
La collection s'appelle on n'est pas des courges. une coupe de bonne humeur.
Par contre je constate que beaucoup d'ouvrages traitant de la recherche de l'âme soeur sont du côté des femmes, pas vu de cette prose( ou bien j'ai un radar séléctif) du côté masculin.
Je vous livre une anecdote: à un séminaire de professionnels de la Rélation d'aide, (sophrologue, psy, etc....) y'en a un qui s'est cru malin de me déclarer lors d'un échange sur les décalages dans les idéalisations des rapports hommes femmes
" Ah les femmes, et leur quête du Prince Charmant!!!!", avec un regard qui sous entendait " quelle quiche!!!! ( tourte si vous n'habitez pas la Lorraine)"
Je répondit du tac-O-tac ( j'ai les idées qui fusent quand on m'énerve)
" Ah les hommes et la recherche de leur mère....) ( soit dit en passant c'est à cause de ce genre de réponses que je me retrouve célib.)
La tête du gars!!! ( c'est un psy, mais néanmoins viril et masculin) on aurait dit qu'il avait avalé par erreur une balle de golf qui passait par là.